Laissons-nous interroger par la prière du Pape François :
« Ne pleure pas sur ton passé, lutte sur ton présent,
Ne pleure pas sur ta souffrance, lutte pour ton bonheur,
Avec toutes les choses qui nous arrivent nous apprenons que tout problème a sa solution, il faut simplement aller de l’avant ».
L’acte du croire en Dieu, en l’homme, ne serait-il pas un supplément de vie pour être trace du partage.
Je me suis permis, dans mes précédentes chroniques, de vous entretenir du centre d’hébergement qu’Habitat et Humanisme a ouvert sur le site des Orantes de l’Assomption à Bonnelles.
78 personnes venues d’Irak et de Syrie ont trouvé plus qu’un refuge : une hospitalité et par là même une fraternité.
Au-delà des mots toujours faciles, les décisions parlent.
Ainsi ce samedi, je me présente à 15 h 30 au Monastère. Personne. Que se passe-t-il ? Sœur Monique, responsable de la Communauté, me dit avec un beau sourire que chaque réfugié a été accueilli par une famille de Bonnelles.
Deux d’entre elles adressaient le soir même un SMS sensiblement identiques : « une journée merveilleuse riche en émotion… pleine de sérénité et d’échange, encore merci » (signé Nathalie).
« Encore merci à Laurent, responsable du site, pour ces moments de bonheur pur, d’émotion intense et de fraternité que nous avons vécus » (signé Viviane).
Ce même samedi, je joins sans difficulté la Directrice Adjointe de la Cohésion Sociale, une même disponibilité dans cette vigilance à servir la cause de ceux que la haine a déplacé.
Des faits vécus, simples, témoignant d’une magnifique mobilisation de la part de ces hommes et de ces femmes qui, dans un premier temps inquiets, ont traversé les craintes pour découvrir dans l’inattendu des perspectives nouvelles créatrices de joies, celles-là mêmes qui s’éveillent quand la rencontre se fait fraternité.
Cette chronique je l’écris en ce dimanche 4 octobre en la fête de Saint-François d’Assise, le grand vivant, suivant la belle expression de François Cheng, dans son petit opuscule « Assise, une rencontre inattendue ». Le grand vivant, dit l’auteur, avait aussi sa part de bon vivant.
A Bonnelles, se sont levés des grands et des bons vivants.
Communion à la prière de François :
« Ne pleure pas sur ce qui est mort, lutte pour ce qui est né en toi.
Ne pleure pas sur qui t’a abandonné, lutte pour celui qui est avec toi.
Ne pleure pas sur celui qui te hait, lutte pour celui qui t’aime. »
Qu’il en soit ainsi, alors la prière acte le réveil du cœur.
Sur Bonnelles, nous avons besoin de 50 lits et matelas. Pour ceux qui le peuvent, accepteriez-vous de verser une contribution au fonds de dotation « Acteurs d’Humanité » 69 chemin de Vassieux à Caluire (69300). Le montant de la dépense représente 12 500 €.
Bernard Devert
Octobre 2015
Je souhaiterais adresser un chèque. A quel ordre doit-il être libellé?
Amicalement à vous,
Eric Auzoux
Bonjour, merci pour votre soutien. Vous pouvez l’adresser à Acteurs d’Humanité 69 chemin de Vassieux 69300 Caluire et Cuire
Bien à vous.