La défaite de l’absentéisme, une fête pour la démocratie

Un vote de crise s’est exprimé dans les urnes. Cependant le nombre de votants – plus de 8 Français sur 10 – souligne que la politique, quant à elle, n’est pas en crise pour être perçue comme la possibilité de changer le cours des choses : il y a une attente, un espoir.

Les marges de manœuvre sont étroites ; il faut avoir le courage non seulement de le dire mais de refuser les orientations qui ne se révéleraient que la vérité d’un moment pour être de fait des illusions délétères.

La politique s’inscrit dans le champ du souhaitable à l’épreuve des possibles, lesquels ont une part de gravité, d’espérance et d’exigence :

  • de gravité pour être celle du réalisme : si rien n’est facile ou certain, il est sûr que sans sacrifices il n’y a aucune avancée durable. Qui ne sait tenir ne sait rien obtenir.
  • d’espérance pour faire naître le temps des solidarités aux fins de parvenir à plus de cohésion sociale. Cette solidarité souligne l’éminente dignité de l’homme. S’il y a une exception qui doit être maintenue, c’est bien que tout être est une exception et, qu’à ce titre, la dignité de chacun ne saurait être bafouée. Ce respect est aussi l’une des conditions pour sortir de la souffrance sociale.
  • d’exigence nous entrainant vers le meilleur de nous-mêmes. Toute crise ne conduit-elle pas à un choix, un discernement. La voie à prendre et les voix à donner, pour se faire, doivent privilégier l’audace de l’avenir, nous rappelant que le difficile est le chemin (suivant le mot si juste de Simone Weil la philosophe).

A ces possibles, ne sommes-nous pas tout particulièrement appelés.

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